Du Pays Imaginaire

Du Pays Imaginaire Chihuahua

Chihuahua

Un peu d'instruction!

ETRE VEGETARIEN



 


 


J AI DECIDE DE VOUS INSTRUIRE UN PEU SUR CELLE QUI ELEVE CES PETITS CHIHUAHUAS



C'EST A DIRE MOI!



POURQUOI J'AI FAIT LE CHOIX D'ETRE VEGETARIENNE

(Presque -LIENNE)

LE POURQUOI


 


ETRE VEGETARIEN!


 


Beaucoup de personne pensent savoir ce que c est...mais il y a toute une histoire et tant de raisons d etre vegetarien! bonne lecture!! Vous apprendrez enormément de choses en lisant ceci jusqu au bout!


 


Végétarisme : principaux points.


 

« La viande n'est-elle pas indispensable pour la santé ? » 



Rien de tel que le végétarisme pour être en bonne santé. La plus importante association de nutrition et de santé au monde (l'Association américaine de diététique, qui compte 70 000 professionnels) a publié sa position sur la question : les régimes végétariens équilibrés sont parfaitement adaptés à la santé de chacun d'entre nous. Par ailleurs, les végétariens ont moins de cholestérol et beaucoup moins de risques de maladies cardiovasculaires et de cancer. Le diabète, l'arthrite, l'ostéoporose, l'athérosclérose, l'obésité, l'asthme et l'impuissance sont aussi liés à la consommation de viande et de produits laitiers.



« L'homme n'est-il pas naturellement carnivore ? »



En fait, le corps humain est davantage adapté au végétarisme. Les carnivores ont des griffes, des crocs et un appareil digestif court. Les humains ont au contraire des ongles plats et souples et nos « canines » sont minuscules par rapport à celles des carnivores. Ces petites canines sont plus adaptées à mordre dans des fruits qu'à arracher des lambeaux de chair. Nos molaires plates et notre appareil digestif long conviennent surtout à une alimentation à base de légumes, de fruits et de céréales.

La consommation de viande favorise d'ailleurs chez l'homme le développement de troubles cardiovasculaires, de cancers et de bien d'autres maladies.




« Les animaux tuent d'autres animaux pour se nourrir. Pourquoi ne pas en faire autant ? »



 Pour la plupart de ces animaux, c'est une question de survie, mais ce n'est pas le cas pour l'homme. Au contraire, ne pas manger de viande nous ferait le plus grand bien. Beaucoup d'animaux, y compris certains primates très proches de nous, sont végétariens. Ils sont une meilleure référence que les carnivores pour déterminer le mode d'alimentation qui nous convient le mieux. 



« Je connais un végétarien qui a des problèmes de santé. Le végétarisme est-il vraiment si bon pour la santé ? »



 Comme les autres, les végétariens ont parfois des problèmes de santé ! Seulement nous mettons cela sur le fait qu'il soit végétarien. Il est prouvé et établi que les végétariens qui ont une alimentation variée et pauvre en matières grasses vivent plus longtemps et en meilleure santé que les omnivores. 

5. « Les végétariens n'ont-ils pas de carences en protéines ? » 

 

Les pays occidentaux souffrent non pas de carences, mais d'une surconsommation de protéines. Un excès de protéines, en particulier d'origine animale, peut augmenter les risques d'ostéoporose et d'affections rénales.

Le pain complet, les légumineuses (pois, haricots et lentilles), le maïs, les champignons ou le brocoli sont autant de sources de protéines.- Presque tous les aliments en contiennent ! Il est quasiment impossible de souffrir de carences en protéines si on consomme les calories nécessaires pour être en bonne santé.


 

6. « Si tout le monde était végétarien, aurions-nous assez de terres pour cultiver et nourrir tout le monde? »

 

Les quantités de céréales utilisées pour engraisser les animaux sont tellement énormes que si tout le monde devenait végétarien, il y aurait largement de quoi nourrir tout le monde sur Terre. Elles permettraient de fournir les calories nécessaires à 8,7 milliards d'humains, soit plus que la population mondiale actuelle !

 

« Les poissons et les fruits de mer sont-ils sains et peu caloriques ?»



Contrairement à ce que l'on croit, le poisson n'est pas toujours bon pour la santé. Surtout celui élevés dans des bacs. Les toxines présentes dans l'eau s'accumulent dans la chair des poissons. Même chose pour les antibiotiques avec lesquels sont traités les poissons d'élevage afin d'éviter les épidémies. De plus, la chair de certains coquillages et crustacés est plus riche en cholestérol que la viande de bœuf ! C'est notamment le cas des crevettes ou des coquilles Saint-Jacques.

 

8. “Les végétariens ont des carences” ou encore : “Les végétariens ont une moins bonne alimentation”.



Ce préjugé vient de l'idée que le végétarisme doit nécessairement avoir des désavantages pour la santé, cela venant du constat que très peu de gens sont végétariens. Il faut une fausse excuse au fait de ne pas être végétarien donc il faut chercher quels sont les défauts du végétarisme, et c'est “d'avoir des carences”.

La carence qui fait peur est très efficace, elle agit comme les sorcières sur les petits enfants. Les dents qui tombent, les cheveux qui deviennent blanc, la tension nulle, ou la peau molle et tombante, font partie des images venant immédiatement à l'évocation du mot. L'usage du terme au sens scientifique est beaucoup plus subtil et ne fait pas forcément référence à des conséquences visibles ou même anormales. Il paraîtrait même que 50% des gens non végétarien auraient au moins une carence (enquête américaine).

Ce que les enquêtes scientifiques (anglaises notamment, puisque c'est là-bas qu'il y a le plus grand pourcentage de végétariens) ont révélé sur la question des carences, c'est que certains végétariens en avaient en effet...

Et là, on pourrait dire que le préjugé est vrai.

Le problème, c'est que les soi-disant carences des végétariens sont moins nombreuses que les carences des non-végétariens !



Mais que celle des végétariens qui ne font pas attention à leur nourriture est souvent la même si l'alimentation n'est pas équilibrée...mais ce serait encore pire chez cette même personne si elle ne l'était pas. (Une personne végétarienne qui se nourrit mal...pates frites pizza etc...est moins grave qu'une non végétarienne qui se nourrit de la même façon en y ajoutant Steak charcuterie etc..) Autrement dit, la vérité devrait être formulée ainsi : “- Les végétariens ont moins de carences que les omnivores.”



De plus un surplus (par exemple de protéine ou fer) peut etre encore plus néfaste qu'une carence.

Il est donc difficile de dire si c'est les « carencés » qui sont en dessous de la dose adéquate de tel nutriment ou si ce sont les « « non-carencés » qui sont trop au-dessus. On ne dispose en effet d'aucune donnée comparative suffisamment fiable.

Quoi qu'il en soit, les statistiques révèlent que les végétariens ont une plus grande longévité, tombent moins malades et développent moins de cancers. Cela peut paraître étonnant aux non-végétariens mais s'insère pourtant dans une logique : qui se nourrit bien fabrique un organisme plus fort, par conséquent mieux paré à toutes les maladies.

Ceci prouve donc que les végétariens ont non seulement moins de carences, mais ils sont en plus en meilleure santé...

Mais alors, comment se fait-il qu'on arrive à soutenir l'inverse ?



Il y a trois choses à considérer dans la pérennité du préjugé sur la moins bonne santé du végétarien.

Le premier point est que l'ensemble de la société n'est pas végétarienne donc n'admet pas le point de vue végétarien comme valable. Toutes les études partent d'un a priori comme quoi le végétarisme est incorrect scientifiquement puisque s'il ne l'était pas, tout le monde serait végétarien.



De plus, de par le fait que le végétarisme prétend être un meilleur choix de conscience, n'importe quel non-végétarien est amené à préférer l'idée que le végétarisme est au contraire un mauvais choix ; puisqu'admettre que le végétarisme est meilleur serait admettre une erreur personnelle difficilement excusable : des années de barbarie inutile.

Il n'y a pas pratiquement eu aucune étude démontrant que l'alimentation carnée est une bonne alimentation.

Il y a des informations pourtant explicites sur les origines des maladies alimentaires, venant toutes de la viande, les impératifs hygiéniques de plus en plus drastiques pour éviter les catastrophes majeures soit épizootiques soit épidémiques, et les maladies traditionnellement liées à la consommation de viande, qui permettrait de comprendre l'évident : la viande n'est pas faite pour l'organisme humain, tous ces problèmes le prouvent. (Taux de cholestérol, pression artérielle, problèmes cardio-vasculaires, taux plus élevés de cancer...).



Le fait que les végétaux sont la seule source alimentaire employée par la médecine pour guérir des maladies tandis que les viandes, au contraire, les font naître chez ceux qui s'en nourrissent, n'a pas non plus déclenché l'illumination parce que c'est une illumination que personne ne cherche à avoir. Car les problèmes de santé, en définitive, sont moins importants que les problèmes de conscience personnelle liés aux bons ou mauvais choix.

Pour gommer définitivement tous les préjugés sur la santé des végétariens, il faut signaler que de grands sportifs tels que Surya Bonali et Martina Navratilova, (il y en a d'autres dont un grand marathonien) sont végétariens. En Angleterre, ils sont souvent utilisés pour les spots prônant le végétarisme.

Côté intelligence, il faut signaler que de nombreux philosophes de l'antiquité étaient végétariens, dont Socrate, Diogène, Plutarque, Plotin, puis Léonard de Vinci, et aujourd'hui le champion du Monde d'échecs d'origine Indienne.

Tout au contraire, c'est le fait de ne pas être végétarien qui est néfaste pour l'intelligence car suivre le troupeau n'a jamais amené le cerveau à se développer.



Il est faux de croire qu'être végétarien demande un effort, cela demande seulement un changement d'aliments qui apportent toujours une meilleure contrepartie.



L'incidence du cancer diminue de 11% chez les personnes qui ne consomment pas de viande. Toutes les pathologies sont concernées à l'exception de celles du colon et de la prostate.



Le régime végétarien serait un rempart contre le cancer. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par une équipe d'épidémiologistes de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) dans The American Journal of Clinical Nutrition.

Son principal auteur, le professeur Timothy Key, a passé au crible les comportements alimentaires de 63 500 hommes et femmes britanniques depuis les années 1990. Il en ressort que l'incidence de cancer en général est moins élevée - de l'ordre de moins 11 % - chez les personnes qui ne consomment pas de viande. Tous les cancers, quelle que soit leur localisation - seins, poumons, cerveau, foie, gorge... -, sont concernés par cette diminution, sauf paradoxalement ceux du côlon (pour les deux sexes) et de la prostate chez l'homme.


Un point de vue que partage Marina Touillaud, de l'Inserm, qui insiste : «On sait que la consommation de viande rouge augmente le risque de cancer colorectal, que le poisson fait baisser ce risque et que la viande blanche ne le modifie pas.»

Il convient de s'en tenir à ce que l'on sait déjà en matière de viande rouge. En 2007, l'Institut national du cancer (l'Inca) et l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) relevaient que la consommation de viande rouge et de charcuterie est associée à une augmentation du risque de cancer colorectal.

L'Inca estimait que le risque de cancer colorectal est augmenté de 29 % par portion de 100 g de viande rouge consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuterie consommée quotidiennement. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer ce phénomène : apports de sels nitratés par certaines charcuteries ; production de composés N-nitrosés cancérogènes dans l'estomac et par les bactéries de la flore intestinale ; production de radicaux libres et de cytokines pro-inflammatoires...




Le Centre d'information des viandes (CIV) estime entre 1 et 2 % le nombre de végétariens en France. On a longtemps glosé sur le déséquilibre alimentaire auquel seraient sujets les adeptes de ce régime non carné. Mais plusieurs études montrent que dans le cadre d'une alimentation végétarienne équilibrée, ce sont les céréales et les légumineuses qui apportent la majorité des protéines. La consommation de lait et d'œufs évite au végétarien d'être carencé en vitamine B12, exclusivement présente dans les aliments d'origine animale. En revanche, les végétaliens (qui ne consomment ni produits laitiers ni d'œufs) s'exposent à ce risque ainsi qu'à l'anémie. Les apports insuffisants en calcium, induits par ce type d'alimentation, doivent inciter les végétaliens à opter pour des légumes et des fruits riches en minéraux comme le cresson, les épinards, les amandes, les noisettes ou les pistaches.



On devient végétarien pour de multiples raisons: souvent par désir de se nourrir plus sainement, parfois par souci éthique ou écologique, ou tout simplement pour des motivations gustatives ou économiques. Pour conserver une alimentation équilibrée, un végétarien averti en vaut deux !

Correctement conçu et équilibré, un régime végétarien est un véritable passeport pour la santé. Il peut être pratiqué absolument sans aucun risque, même par les enfants. En effet, sur l'une des études les plus récentes sur le sujet, qui porte sur 11 000 personnes - végétariens et sujets témoins - pendant 12 ans, a clairement démontré que les végétariens ont un taux de cholestérol et une pression artérielle bien inférieures à la moyenne. Le risque cardiaque est donc bien plus faible, d'autant qu'il s'accompagne presque toujours d'un poids plus bas (les végétariens obèses sont rares) et qu'on observe chez eux un taux plus faible de cancer. On attribue d'ailleurs leur santé insolente à la richesse de leur alimentation en végétaux, hautement protecteurs de toutes les maladies, on le sait.



Etre végétarien, ça s'apprend!



Mais attention ! Le régime végétarien doit être intelligemment élaboré, et l'équilibre alimentaire doit devenir un réflexe. En effet, le plus gros risque est la carence en protéines, éléments constructeurs extrêmement importants pour notre organisme. Chez les personnes qui consomment du lait, des poissons et des oeufs, il n'y a rien à redire: leur alimentation devrait être un exemple puisque l'on sait maintenant que la viande grasse (boeuf, charcuteries) doit être le moins souvent possible à notre menu. En effet, cette dernière est riche en graisses saturées, qui viennent obstruer les artères et entraîner un ensemble d'effets néfastes sur la santé, tandis que les graisses insaturées du poisson sont protectrices. En revanche, les végétariens plus stricts, qui s'imposent de ne pas manger de produits animaux (produits laitiers, fromages) doivent être très vigilants. En effet, être végétarien, ce n'est pas manger comme avant, sans viande. C'est combiner les différents végétaux pour obtenir suffisamment de protéines sans recourir aux produits animaux.



Pour votre santé



Malgré une forte progression ces dernières années, la France est l'un des pays qui comptent le moins de végétariens en Europe, et pour cause, le lobby agricole en France est très important. Pourtant, il y a des faits scientifiquement prouvés : « Les végétariens sont en meilleure santé que les personnes consommant de la viande et vivent plus vieux que le reste de la population »

Les diverses études menées dans le monde, montrant les bienfaits d'une alimentation végétarienne, ne sont que très rarement diffusées en France. A titre d'exemple, la position de l'American Dietetic Association et des Diététistes du Canada au sujet de l'alimentation végétarienne, basée sur plus de 250 études, qui sert de référence aujourd'hui, est encore très peu répandue en France. Cette étude conclut que « Il a été montré que l'alimentation végétarienne, menée d'une façon appropriée, est bonne pour la santé, adéquate d'un point de vue nutritionnel et bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. L'alimentation végétarienne est adaptée à toutes les périodes de la vie. De nombreuses raisons motivent l'intérêt croissant pour le végétarisme. On s'attend à une augmentation du nombre de végétariens aux États-Unis et au Canada durant la prochaine décennie.



Quelques faits scientifiques



Une alimentation végétarienne bien équilibrée permet de se maintenir en bonne santé et réduit les risques très répandus dans notre société : maladies cardiovasculaires, cancers et accidents vasculaires cérébraux. L'association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d'hypertension, de diabète, et de cancers de la prostate et du colon » et que les végétariens sont moins sujets aux problèmes d'obésité. [1]. Une alimentation végétarienne bien équilibrée fournit tous les nutriments nécessaires, sans les graisses saturées, le cholestérol... que l'on peut retrouver dans la chair des animaux...

Des recherches ont montré que les végétariens peuvent réduire de moitié les maladies cardiaques, et de 40 pour cent certains cancers [2] [3] Les personnes consommant de la viande ont 9 fois plus de risques d'avoir des problèmes d'obésité que les végétariens. [4]

Le lien entre la consommation de viande et l'ostéoporose, l'asthme... a été établi. Les végétariens et végétaliens vivent en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population. [5]

Le végétarisme est adapté aux enfants, ce qui leur permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d'obésité, de diabète et d'autres maladies à long terme a l'age adulte.[6], [7]

 

 



Le végétarisme : être ou ne pas être ?



2/5 Tordons le cou aux préjugés et pas aux animaux



Contrairement à certaines propagandes "viandistes" (relayées encore par certains scientifiques), devenir végétarien est très simple et sans danger.



/ Le Mouvement / Articles / Le végétarisme : être ou ne pas être ?



Le but de ce texte n'est pas de vous convaincre de devenir végétarien, car si vous ne l'avez pas découvert par vous même, aucune argumentation n'y parviendra.

Le but de ce texte est d'aider ceux qui le souhaitent à franchir le pas en donnant des indications pour l'alimentation quotidienne et pour la préparation des repas. Mais avant, il faut tordre le cou aux préjugés, source de peurs irraisonnées qui paralysent.




1. Etre végétarien, c'est compliqué2. Il est dangereux de devenir végétarien du jour au lendemain : il faut préparer son corps.3. C'est dangereux pour un enfant d'être végétarien4. Devenir végétarien, c'est entrer dans une “secte”.5. Même si c'est mieux pour la santé, j'ai peur de manquer de force, d'avoir des carences.6. En devenant végétarien, j'ai peur de la monotonie.7. Etre végétarien, c'est manger “bio” donc cher !8. Je veux devenir végétarienne pour rester mince !9. Si je deviens végétarien, je serais en permanence “frustré”.



1. Etre végétarien, c'est compliqué



Non. Il y a des choses simples à savoir pour avoir une alimentation saine et surtout équilibrée : pas besoin de faire des études en diététique, ni d'être calé en cuisine. Vous ne serez pas obligé de faire ”très attention”, de tout calculer et de tout peser. Il n'est pas nécessaire non plus de faire appel à des produits sophistiqués.

Ce qui est difficile, c'est de rester végétarien à l'extérieur , en dehors de chez soi ; on ne trouve pas toujours de la nourriture sans viande ou sans graisse animale.



2. Il est dangereux de devenir végétarien du jour au lendemain : il faut préparer son corps.



Faux . On peut le devenir du jour au lendemain sans transition, sans étapes et sans risques !

Ce n'est pas un jeûne ni un régime. : c'est une nouvelle habitude alimentaire. A partir du moment où on remplace les protéines animales par des protéines végétales, tout va bien.



3. C'est dangereux pour un enfant d'être végétarien



Archi-faux. Des millions de femmes végétariennes ont mis au monde des bébés vigoureux qui sont devenus des enfants en bonne santé plus résistants aux maladies. On peut être végétarien du début à la fin de sa vie sans aucun risque mais à condition de respecter certaine règles élémentaires



4. Devenir végétarien, c'est entrer dans une “secte”.



Rassurez-vous, il n'y a pas de “gourou” du végétarisme. Devenir végétarien est un contrat que l'on établit avec soi-même pour des raisons égocentriques (la santé), pour des raisons éthiques (la dignité animale), mais jamais pour obéir à un quelconque dogme et encore moins à quelqu'un



5. Même si c'est mieux pour la santé, j'ai peur de manquer de force, d'avoir des carences.



Des intellectuels (Marguerite Yourcenar, Einstein, Gandhi, Théodore Monod),

Des sportifs (Martina Navratilova, Marie Claude Pietragalla) n'ont pas l'air carencés ni de manquer de vigueur intellectuelle et physique.

Vitamines, protéines et autres acides aminés se trouvent dans les végétaux ; pas besoin de recourir à des compléments alimentaires.



6. En devenant végétarien, j'ai peur de la monotonie.



Depuis quelques années, on trouve de nombreux produits diversifiés sur le marché : pâtés, saucisses végétales, galettes de céréales, escalopes, desserts à base de soja, des produits exotiques comme le miso, le tamari, qui remplacent avantageusement le jus de viande, etc...

Etre végétarien ce n'est pas seulement manger “sans viande” ! riz complet + un légume point.

La diversité des produits, la présentation, les épices, tout concourt à rendre les repas riches, variés et appétissants.



7. Etre végétarien, c'est manger “bio” donc cher !



On n'est pas obligé d'avoir le culte du “bio” pour devenir végétarien ; de plus le coût des produits baissera avec le nombre de consommateurs. Le “bio” est cher parce qu'il reste marginal.



8. Je veux devenir végétarienne pour rester mince !



Désolé, mais le végétarisme ne protège pas des kilos superflus si on mange déséquilibré : abus de sucreries, de graisses, grignotages...

Cependant le risque d'obésité au sens pathologique du terme est quasiment nul.



9. Si je deviens végétarien, je serais en permanence “frustré”.



Ceci dépend surtout de vos motivations et convictions profondes. Pour ceux qui ont une conscience aiguë du martyre animal, le sentiment de vivre en accord profond avec le respect de la vie efface des habitudes alimentaires bien enracinées. Quand on va dans le sens de la vie, une harmonie se crée, source de mieux-être sur le plan de la santé et du mental. On peut ne plus manger de viande, et pourtant encore l'aimer au goût, sans pour autant en être frustré.



Quelques notions de diététiques pour fixer les idées



Le principe de base de l'alimentation végétarienne est de remplacer les protéines animales par des protéines végétales qui se trouvent dans les légumineuses (lentilles, pois cassés), dans les légumes secs (pois chiches, haricots secs, soja, fèves...) qui contiennent, à poids égal, autant de protéines que les viandes. On trouve aussi des protéines dans les produits laitiers, les oeufs, les oléagineux : noix, noisettes, amandes....

Les céréales en contiennent aussi (en plus faible quantité) à condition qu'elles soient complètes.

Voyez comme nous vivons à l'envers : il faut 16 kg de céréales pour produire 1kg de viande. Les céréales consommées directement nourrissent plus de personnes à moindre frais. Et pourtant, lorsqu'on pense protéines, on pense viande ! Si encore elles étaient de meilleure qualité !

On peut répartir les aliments en 3 groupes dans les proportions suivantes pour avoir des repas équilibrés.

 

On N'EST pas seulement ce que l'on mange

On EST ce que l'on fait de nous-mêmes....

 

 

Brigitte Bardot a demandé au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de "promouvoir" une journée végétarienne au sein des états membres de l'Union Européenne et d'en "débattre" lors du prochain sommet sur le climat", a annoncé vendredi sa fondation.



Brigitte Bardot: Instaurer une 'journée végétarienne' européenne serait un symbole fort

Lettre Ouverte au Président de la Commission européenne



Monsieur le Président,



A quelques semaines du sommet sur le climat qui se tiendra à Copenhague, je souhaite attirer votre attention sur la nécessité d'une remise en cause de l'élevage dont les répercussions sur l'environnement sont très préoccupantes.



En effet, vous le savez, dans son rapport « l'élevage aussi est une menace pour l'environnement », l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) indique que le secteur de l'élevage émet des gaz à effet de serre qui sont plus élevés que ceux produits par les transports (toutes catégories confondues).



De son côté, la Banque mondiale a démontré que, depuis 1970, 90% de la déforestation en Amazonie est liée aux besoins de l'industrie de la viande, accentuant d'autant les effets du réchauffement climatique qui nous préoccupe tant aujourd'hui.



Le secteur représente, en outre, respectivement 37 % de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2), en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 % de l'ammoniac qui contribue aux pluies acides.



L'élevage est aussi responsable de l'appauvrissement des sols et de la mise en péril des réserves naturelles d'eau puisque la production d'un seul kilo de b½uf nécessite 323 m² de pâturages, 7 à 16 kilos de grains ou fèves de soja et jusqu'à 15 500 litres d'eau !



Le secteur de l'élevage a donc une incidence directe sur le réchauffement climatique, la pollution des sols, des nappes phréatiques, et représente un terrible gaspillage puisque près d'un tiers des céréales produites mondialement est destiné à nourrir les animaux pour la production de viande.



Si les pays « développés » diminuaient leur consommation de viande, il serait possible de limiter la famine qui tue près de six millions d'enfants chaque année.



Monsieur le Président, face à cette vérité implacable, et quelque peu effrayante, notre devoir collectif est d'agir, à tous les niveaux, y compris par la promotion d'un régime végétarien.



Instaurer une « journée végétarienne » européenne serait un symbole fort. Malheureusement, la « journée végétarienne mondiale » du 1er octobre n'est toujours pas, officiellement, reconnue en Europe. Il serait donc tout à fait positif de la promouvoir au sein des Etats membres de l'UE en accompagnant cette initiative d'une sensibilisation du consommateur sur l'impact de l'élevage sur l'environnement.



Le végétarisme est une démarche citoyenne et responsable, refuser la consommation de viande est aussi le meilleur moyen de protester contre l'inhumanité et la barbarie partout présentes dans les élevages, durant les transports ou lors de l'abattage des milliards d'animaux sacrifiés et consommés chaque année.



Monsieur le Président, je vous remercie de prendre en compte nos préoccupations et d'en débattre lors du prochain sommet sur le climat et, dans cette attente, vous assure de toute ma considération.







Brigitte Bardot

Présidente

Fondation Brigitte Bardot

28 rue Vineuse

75116 Paris

L'UVE et plus de 100 autres organisations ont signé cette lettre

European Vegetarian Union

Bahnhofstrasse 52

CH-9315 Neukirch (Egnach)

Fax: +41 (0)71 477 33 78

www.euroveg.eu / president@euroveg.eu


 
 

 






Mais… et les protéines, dans tous ça ?!!



nomeatatall

Pas de « viande » du tout ? Es-tu sûr d’obtenir suffisamment de protéines ?

C’est sans nul doute le cliché le plus répandu : « ne consommant pas de chair animale, de lait ou d’œufs, les végan.e.s ne peuvent qu’être carencé.e.s en protéines ».

Entre autres clichés et absurdités, citons les « tu es sur que tu as assez de protéines ? », les « tu dois être carencé en protéines », les « tu vas tomber malade sans protéines », ou pire, les « tu vas MOURIR si tu ne manges pas de protéines ». (si si, c’est du vécu, hélas…).

C’est hallucinant comment, lorsque tu parles de ton véganisme, les gens deviennent subitement inquiets pour ta santé et des experts en protéines (protéinologues ?!).

Screen-shot-2013-02-26-at-10.07.35-AM

Personne ne se soucie de tes apports en protéines jusqu’à ce qu’ils apprennent que tu es végan.e.

Une fois n’est pas coutume, démythifions toutes ces idées reçues.

Les protéines en chiffres

En moyenne, un être humain a besoin de 40 à 60 grammes de protéines par jour. Les omnivores, tout comme les végan.e.s, consomment en moyenne 75 grammes de protéines par jour. Soit, dans tous les cas, bien plus de protéines que ce dont nous avons réellement besoin.

La règle est qu’il suffit d’environ 0,8 grammes de protéines par kg de poids corporel. En conséquence, si vous pesez 50 kg, il vous faut 40 grammes de protéines par jour. Si vous pesez 60 kg, il vous faut 48 grammes de protéines par jour. Si vous en pensez 70, il vous faut 56 grammes de protéines par jour.

Mais d’abord, une protéine, qu’est-ce que c’est ?

Et oui, si vos ami.e.s protéinologues s’inquiètent pour votre santé, peu savent précisément ce qu’est une protéine. Une protéine, c’est une molécule que l’on trouve chez tous les êtres vivants. C’est ce que l’on appelle des polymères, c’est-à-dire qu’elles sont formées à partir de blocs, les acides aminés, qui sont enfilés les uns à la suite des autres dans un ordre précis. L’ordre d’enchaînement des acides aminés est déterminé par le code génétique. Les protéines sont souvent de très grosses molécules, appelées macromolécules. Ainsi, il serait bien pertinent de parler d’acides aminés.

On les différencie classiquement les protéines des lipides et des glucides. Tout organisme vivant comprend ces trois grands types de molécules : glucides, lipides et protides qui ont chacune des rôles différents :



  • Les glucides fournissent l’énergie immédiatement utilisable ;

  • Les lipides permettent de stocker l’énergie durablement ;

  • Les protides permettent la croissance, le renouvellement et le fonctionnement des tissus cellulaires.


Contrairement aux glucides et aux lipides, les acides aminésne se stockent pas. Ceci explique pourquoi il est important de manger des aliments riches en acides aminés régulièrement.

Les protéines végétales sont partout !

Comme tous les organismes vivants sont composés de glucides, lipides et d’acides aminés (les plantes étant aussi des organismes vivants), les céréales, les légumes et les légumineuses contiennent également des « protéines ». Voici une infographie qui présentent quelques unes des sources principales de « protéines végétales » facilement accessibles.

veggie-proteinOn y voit que les légumes verts sont une très grandes sources de « protéines », en contenant parfois deux fois plus que la chair animale.

Pour donner quelques autres exemples significatifs du côté des céréales et des légumineuses les plus courantes, voici quelques chiffres :



  • Avoine :16,89 g de protéines pour 100 g ;

  • Blé : 12,34 g / 100 g ;

  • Riz : 7,08 g / 100 g ;




  • Haricots : 21,70 g / 100 g ;

  • Lentilles : 25,38 g / 100 g ;

  • Petits pois : 5,42 g / 100 g ;

  • Pois cassés : 24,55 g / 100 g ;

  • Pois chiche : 19,30 g / 100 g.


Nous le voyons, les sources de « protéines végétales » sont absolument innombrables. Il y a autant de sources de « protéines » que de végétaux différents. Une alimentation végane variée et diversifiée ne pourra dont jamais causer de carences en protéines.

La principale différence entre une alimentation végane et une alimentation carnée, c’est que dans le cas d’une alimentation végane, nous tirons nos protéines directement à la source, c’est à dire dans les légumes, les légumineuses, les céréales… Alors que dans le cas d’une alimentation carnée, les protéines sont consommées par organismes interposés : les protéines de la viande proviennent des protéines végétales, il n’y a pas de mystère.

Aujourd’hui, on estime que seuls 3 % de la populations des pays riches souffrent de carences en protéines. Dans la totalité des cas, les personnes carencées en protéines, qu’elles soient véganes ou omnivores, le sont uniquement parce qu’elles ne s’alimentent pas assez, ou ne diversifient pas assez leur alimentation.

Alors pourquoi se priver ? Les protéines végétales, c’est bon pour la santé, et personne ne souffre pour satisfaire nos appétits insatiables !

Et pour terminer sur une touche d’humour :

En tant que végan, tu me demandes où je trouve mes protéines ?  En mangeant les gens qui me posent cette question !

En tant que végane, tu me demandes où je trouve mes protéines ?

En mangeant les gens qui me posent cette question ! PS : ceci n’est pas un appel au cannibalisme